Chargé de projets multimédia - Musées de la Citadelle
- Conception et réalisation d'un diaporama
Petit résumé
Esther MORISSE est un cas. Peut-être même est-elle le peintre qui provoque le plus de malentendus. Sa peinture n’est-elle pas trop « heureuse » , pour ne pas être considérée comme négligeable en ces temps » … comment les appelle-t-on? « post-modernes »…?
Des temps très intellectualisés pour accréditer peut-être le « dire qu’il n’y aurait plus rien à dire », pour applaudir le « commentaire du commentaire? » Le mental, parfois, ne s’essaie-t-il pas désespérément à concocter des formules publicitaires s’abritant sous le parapluie des plus grands… suivez mon regard vers DUCHAMP…? L’on peut supputer que ce n’est pas ce que visait DUCHAMP, il n’avait fait, lui, somme toute, que de pousser à bout sa propre équation. A le suivre, il faudra sortir soi-même des chemins établis qui ont pour définition d’être surpris par le « dasein » d’Esther MORISSE… Je fais de l’humour, hein, je préviens...Je plonge HEIDEGGER dans les pâquerettes d’un « Déjeuner sur l’herbe »... Cela nous permet de respirer un petit peu, isn’t it? Très sérieusement quand même, cela signifie que le bonheur, la couleur, la respiration, le plaisir, la sève, qui explosent dans les toiles d’Esther MORISSE, sont peut-être une sorte de révolution qui n’en a pas l’air.
Une révolution à usage unique, le sien. Et c’est déjà énorme, surtout s’il atteint le spectateur comme une séance d’iode sur la Côte Sauvage…
Et c’est chez Mr LEVINAS, un autre philosophe, que j’ai trouvé une phrase pour dire cela, au début du chapitre sur « La voix de fin silence » dans «Noms Propres » : l’événement par excellence, dit celui-ci, serait parole–venue de sens à l'être…
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