Afiland... Qu'est-ce que c'est ?
C'est un de mes univers.... surtout professionnel, parfois personnel.
Un monde virtuel et créatif où gravitent mes montages audiovidéos, mes objets 2D et 3D, mes compositings...
la cristallisation de l'interactivité de mes cellules neuronales, de ma sensibilité, de mes émotions et de mon imagination..

jeudi 15 novembre 2018

Exposition Christine BUSSO

Vidéo

Chargé de projets multimédia - Musées de la Citadelle
- Conception et réalisation d'un diaporama 

Petit résumé
C’est une œuvre étrange et inédite que celle de Christine Busso, disparue à l’âge de 41 ans. Née en 1967 à Mont - Saint Martin (Meurthe et Moselle), petite ville à la frontière belgo-franco-luxembourgeoise, elle a poursuivi de brillantes études d’histoire de l’Art à la Faculté de Lyon, suivies de cinq ans de formation aux Beaux-Arts de Saint-Etienne, avant de se lancer dans une recherche picturale personnelle. 

Son œuvre au raffinement initiatique a pris naissance dans le labeur, le silence et la solitude. Loin des modes et des rumeurs du monde, elle travaille sans relâche, acharnée, passionnée et concentrée sur son univers intérieur, onirique et merveilleux. Selon ses propres mots, elle aspire à « voir les images s’alléger, les couleurs atteindre une pureté minérale ». Elle ne vit alors que pour sa peinture. La quête d’une alchimie surréalisante des couleurs et des textures est sa seule nourriture spirituelle. Ses aquarelles étrangement travaillées se présentent comme des parchemins imbibés de couleurs éclatantes ou d’ors vieillis aux reflets nocturnes. 

Elle joue sur l’effet de palimpseste en suspendant l’image entre figuration allusive et abstraction. 

Cependant, après sa disparition, la découverte de son œuvre aussi considérable que stupéfiante oblige au devoir de mémoire par une exposition qui donne vie à ce travail jusqu’alors secret. Les quelque deux cents pièces exposées au public dans le Cycle inspiré de la mythologie, «  La Toison d’Or », montrent une œuvre légère et subtile, accompagnée d’une maîtrise picturale incontestable. Dans un de ses écrits de juillet 1994 ne l’a-t-elle pas en quelque sorte théorisé : « Pourquoi pas, après avoir récompensé et promu ce qui se voyait du beau et du bien, puis ce qui ne se voyait plus (années 70-80) dans l’art, c’est-à-dire les concepts sous-jacents, pourquoi n’en viendrait-on pas, à récompenser les concepts structurants, régénérant et porteurs, en tant qu’ils sont précieux à l’humanisme de l’art, en tant qu’ils sont garants d’une justesse de civilisation et de ce qu’ils constituent des fondements humanitaires universels, régénérés ou plus exactement reprécisés ? Art pouls de la civilisation en un temps donné ».


samedi 10 novembre 2018